Demain, j'arrête ! de Gilles LEGARDINIER
RESUME :
Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu'elle n'a pourtant jamais vu, obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier... Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons-nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?
Mon Avis
Voilà, ça m’apprendra à acheter un livre pour sa couverture… mon amour des chats ne m’aura pas récompensée cette fois !
J’ai lu 90 pages péniblement avant de me dire « n’attends pas demain pour arrêter » !!
Comment expliquer l’engouement pour ce bouquin… si ce n’est pour sa couverture ? Je ne vois pas… Ce que j’en ai lu était bourré de fadaises et de stéréotypes réducteurs de fifilles... Probablement inspirée de Bridget Jones, l’héroïne Julie m’a parut particulièrement mièvre, inintéressante et parfaitement agaçante ! Les situations sont à la limite du ridicule (le coup de la boîte aux lettres ne m’a pas fait esquisser l’ébauche d’un sourire !), bref, je reste pantoise devant le vide sidéral de l’histoire… la voix off sensée faire sourire le lecteur alourdit la lecture et devient très vite lassante. Le style de l’auteur est plutôt simple, un peu dans l’esprit « parler » d’un soap (on attend les rires débiles derrière !), pas très subtile, alors quand je vois que certaines critiques le comparent à Gavalda, je reste perplexe !
Cette histoire plutôt destinée aux femmes (parait-il !) est insipide et n’avait rien pour me plaire au final. Cela ressemble à de la chick-lit (à la différence près que l’auteur est un homme) et ce n’est pas un genre littéraire (est-ce le mot ??!!) que j’affectionne.