Vernon Subutex 1, de Virginie DESPENTES
QUI EST VERNON SUBUTEX ?
Une légende urbaine.
Un ange déchu.
Un disparu qui ne cesse de ressurgir.
Le détenteur d’un secret.
Le dernier témoin d’un monde disparu.
L’ultime visage de notre comédie inhumaine.
Notre fantôme à tous.
Autant ne pas tourner autour du pot… Je n’ai pas du tout aimé ce roman, j’ai d’ailleurs décidé d’arrêter au bout de 200 pages tant l’accumulation de clichés étaient soulante, sans parler du désintérêt croissant que je ressentais pour la vie des personnages…
Au début pourtant, j’ai bien cru que ça allait me plaire car ce personnage de disquaire rock’n roll me plaisait bien avec en plus en arrière-plan, un univers musical qui est plutôt le mien… Mais une centaine de pages plus tard, c’est la désillusion !
Vernon perd très rapidement en épaisseur, quant aux bobos parisiens qu’ils côtoient, ils n’en ont à aucun moment… C’est plein de stéréotypes, de personnages dénués d’intérêt... Suffisants au possible, ces personnages n’ont absolument pas l’esprit rock’n roll auquel je m’attendais… loin de toute intelligence, subtilité et de toute poésie qui sont pourtant bien ancrées dans le rock’n roll depuis toujours. C’est une image réductrice de ce milieu, que nous offre ce roman.
Bien que le langage soit assez cru, je n’ai pas été gênée par l’écriture de Virginie Despentes. C’est vraiment le caractère superficiel et ennuyeux du récit et des personnages qui m’a choquée tant j’avais entendu d’éloges sur ce roman.
Je ne suis malgré tout pas surprise de ma déception car je n’avais pas du tout aimé « Apocalypse Baby » il y a quelques années. Je crois bien que cette auteure n’est pas pour moi ! Mais faites-vous une opinion, mon avis est bien loin d’être représentatif…