La ferme du bout du monde, de Sarah VAUGHAN
Cornouailles, une ferme isolée au sommet d’une falaise.
Battus par les vents de la lande et les embruns, ses murs abritent depuis trois générations une famille et ses secrets.
1939. Will et Alice trouvent refuge auprès de Maggie, la fille du fermier. Ils vivent une enfance protégée des ravages de la guerre. Jusqu’à cet été 1943 qui bouleverse leur destin.
Eté 2014. La jeune Lucy, trompée par son mari, rejoint la ferme de sa grand-mère Maggie. Mais rien ne l’a préparée à ce qu’elle y découvrira.
Deux étés séparés par un drame inavouable. Peut-on tout réparer soixante-dix ans plus tard ?
A lire la 4ème de couverture, je me régalais d’avance… d’autant plus que j’avais vu la chronique de Gérard Collard quelques temps avant, qui ne tarissait pas d’éloges sur ce bouquin…
L’histoire se déroule sur 2 périodes, rien d’original mais bien traité, ce type de construction peut rendre une histoire passionnante et haletante.
En ouvrant ce livre, je n’attendais rien en matière de dépaysement car, je vis en Bretagne, et la Cornouaille est vraiment sa petite sœur… J’en attendais beaucoup plus de l’histoire et de cette intrigue sur fond de guerre et de secret de famille. Or, mes attentes sont restées vaines… Je me suis beaucoup ennuyée pendant cette lecture. Des histoires comme celle-ci, j’ai l’impression d’en avoir lu de dizaines.
Je n’y ai vu aucune originalité, aucun personnages emblématiques et par-dessus tout, un style pompeux, plein de mièvreries, de redites et de longueurs. Le côté « plein de bons sentiments » m’a vraiment fait penser à un roman à l’eau de rose. C’est assez convenu et prévisible, on peut ne pas être bon à raconter une histoire mais le style est ici très fade et ne me donne absolument pas envie de revenir ultérieurement vers cette auteure. RDV manqué donc en ce qui me concerne !