Le jour du chien, de Patrick BAUWEN
Les ténèbres sont mon domaine. Le métro, ma cité des morts. La souffrance de mes victimes, mon plaisir.
Je suis le Chien. Inquisiteur ou Guerrier saint, comme vous voudrez. Dieu est avec moi.
Djeen, je croyais l'avoir tuée. C'était il y a trois ans. Déchiquetée par les roues du métro.
Et voilà qu'elle me menace... Je dois la retrouver avant que Kovak ne le fasse. Et ce jour-là signera l'apogée du Mal.
A mon grand désarroi, je reste sur ma faim avec ce thriller… L’entame est très engageante et prometteuse, certes, pourtant à mi-parcours, le rythme baisse et le page-turner du début perd en intensité.
L’histoire est pourtant glauque à souhait avec ce personnage énigmatique du Chien qui glace jusqu’au sang. Sa vie souterraine, son intelligence et sa perfidie en font l’archétype du tueur démoniaque.
Quant au personnage principal de ce livre, Kovak, son histoire m’a un peu fait penser au « Ne le dis à personne » d’Harlan Coben mais l’intérêt que j’ai porté à son aventure s’est étiolé après la moitié du livre. Sans doute la faute à trop de clichés, trop d’éléments attendus et finalement des personnages assez convenus. Mais pas que...
Parfois, la surenchère n’est pas de mise et n’apporte rien à l’intrigue, c’est ce que j’ai ressenti dans la seconde partie. Trop de rebondissements et quelques passages peu crédibles ont contribué à l’essoufflement et à une certaine lassitude. Dommage…
Le « plus » de cette histoire est sans aucun doute cette descente dans les entrailles parisiennes… c’est à la fois fascinant et repoussant, je préfère m’en tenir au virtuel en ce qui me concerne !
Mon avis sur ce livre est donc assez mitigé car au final, je suis allée au bout sans trop me forcer. Pourtant, je ressens une légère déception car il me tardait de découvrir cet auteur dont j’avais entendu le plus grand bien. Qu’à cela ne tienne, j’ai noté plusieurs de ses autres thrillers et je recroiserais très certainement son chemin…
