Swan Song, de Robert McCAMMON
Tome 1 – LE FEU ET LA GLACE
L’apocalypse, c’est maintenant. Missiles et fusées se croisent dans le ciel et font s’abattre sur la terre des tornades de feu. Un vent terrible se lève, les poussières radioactives voilent le soleil, la vie telle qu’on la connaît va s’achever.
Dans une plaine déserte du Kansas brûlée par le feu nucléaire, Black Frankenstein, une force de la nature, se voit confier une mission par un vieillard mourant : ¬protéger une enfant au don particulier.
Dans les décombres d’un New York annihilé par les bombes, une sans-abri à moitié folle découvre un étrange anneau de verre.
Dans les ruines souterraines d’un camp survivaliste des montagnes de l’Idaho, un adolescent apprend à tuer… Plusieurs vies, plusieurs trajectoires, un seul but : survivre à la fin du monde.
Tome 2 – LA GLACE ET LE FEU
Une seconde naissance. Sept années ont passé, l’holocauste nucléaire a obscurci le ciel d’un voile de poussière et recouvert la terre d’un linceul de neige grise, cédant la place à un hiver sans fin dont les mâchoires gelées se referment lentement mais inexorablement sur la planète entière.
Et dans ce monde d’après, les hommes continuent à s’entredéchirer, pour les ressources, pour le pouvoir, par pure folie.
Néanmoins l’espoir subsiste, infime, précieux, dans des amitiés improbables nées d’une lutte commune pour la survie, dans l’éclat fascinant d’un anneau de verre aux couleurs étincelantes et qui semble révéler à ceux qui le touchent un monde idyllique. Dans les mains d’une jeune fille capable de faire renaître ce qui semblait définitivement mort.
Dans ce monde à l’agonie, le moment est venu de savoir si un nouveau printemps est possible.
Entre ceux qui cultivent un fragile avenir et ceux qui s’emploient à détruire le présent, une course contre la montre est engagée. Pris dans une lutte épique entre le bien et le mal, les héros ordinaires de Swan Song devront choisir entre chant du cygne ou chant d’espoir.
Après la lecture de ces deux tomes, je rejoins totalement l’engouement collectif autour de ce roman post-apocalyptique. Une pépite qui nous ramène en pleine guerre froide au début des années 80, Soviétiques et Américains montrent leurs muscles et finissent par dégainer les armes nucléaires. Clap de fin pour notre monde… un nouveau monde va voir le jour… un monde de cendre et de sang, de feu et de glace, de morts, de peur et de maladies.
Les rares survivants de ce nouveau monde se nomment Sister, Josh, Swan, Roland, Macklin etc. Chacun ses espoirs ou ses désillusions, ses aspirations de pouvoir ou simplement de survie, le besoin de retrouver un être cher disparu ou parfois la soif de dominer et de contrôler.
Véritable roman d’aventure à l’ancienne je dirais, c’est un vrai page-turner qui allie politique, romanesque, stratégie, réflexion sur le monde et sur sa fragilité et bien sûr, sur nous, les humains et nos réactions en cas de cataclysme.
Le second tome se déroule 7 ans plus tard et on retrouve avec bonheur certains personnages, avec horreur certains autres. La course à la survie est plus que jamais une réalité, les difficultés à se fédérer et à s’unir freinent la reconstruction mais l’espoir réside dans certaines personnalités (et cerveaux) qui parviendront à semer quelques « bonnes » graines d’avenir.
Les personnages sont attachants et l’auteur fait porter les espoirs par ses personnages féminins ce qui est original pour l’époque.
La touche de surnaturelle permet de faire naître une lumière d’espoir et une belle plongée dans l’imaginaire. A ce niveau, la plume de l’auteur est juste parfaite, très immersive – et particulièrement pour les scènes d’horreur (âmes sensibles, s ‘abstenir!). L’histoire est dense et sombre, bien rythmée et pleine de profondeur, vraiment c’est tout ce que j’attends d’un livre ! Mention spécial pour le travail éditorial et les couvertures juste sublimes et parfaitement raccords avec les thèmes !
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Né le 11 juillet 1952, Robert Rick McCammon est un écrivain américain.
Il est le fils du musicien Jack McCammon et de Barbara Bundy. Après la séparation de ses parents, son éducation est prise en charge par ses grands-parents à Birmingham, dans l'Alabama.
Robert McCammon remporte son premier concours littéraire au lycée, ainsi qu’une récompense de dix dollars. Il décide d’étudier le journalisme à l’Université d’Alabama, et en sort diplômé en 1974. Se détournant rapidement du journalisme pur, il commence à travailler avec des entreprises et journaux locaux. Ne parvenant pas à faire éditer ses nouvelles dans le journal pour lequel il travaille, Robert McCammon décide, alors qu’il n’a que 25 ans, de se lancer dans la rédaction de son premier roman, "Baal", publié chez Avon Books, en 1978.
En 1987, après neuf mois de travail, Robert McCammon publie son œuvre majeure : "Swan Song", un roman d’aventure post-apocalyptique qui devient un best-seller instantané. Il obtient le prix Bram Stoker 1987.
"Mange-moi" ("Eat Me") est lauréat du prix Bram Stoker 1989-nouvelle courte. "Mary Terreur" ("Mine", 1990) obtient le prix Bram Stoker 1990-meilleur roman.
À sa publication, chez Pocket Books, "Boy's Life" (1991) ("Le mystère du lac"/"Zéphyr, Alabama") reçoit le prix World Fantasy du Meilleur Roman 1992, ainsi que le prix Bram Stoker 1991-meilleur roman, le troisième pour Robert McCammon.
Toutefois, à la suite de nouveaux différends avec ses éditeurs, il décide en 1992 d’abandonner sa carrière d’écrivain et de se consacrer à sa famille. Au cours de cette période d’introspection, durant laquelle il souffre de dépression, le paysage éditorial américain évolue beaucoup.
Il reprend l’écriture et se lance dans la rédaction, non plus de romans d’horreur, mais d’une série de romans historiques. "Speaks the Nightbird" (publié plus tard en deux tomes: "Judgement of the Witch"/"Le procès de la sorcière" et "Evil Unveiled"/"Le visage du mal"), premier tome d’une saga ("Chant de l’oiseau de nuit") centrée sur le personnage de Matthew Corbett, paraît en 2002.
Depuis, Robert McCammon a publié plus de treize romans. Sept d’entre eux appartiennent à la série Matthew Corbett, qui se composera au total de dix romans.
Père d'une fille, Robert McCammon réside à Birmingham.