L'assassin royal, Tome 1 de Robin HOBB

Publié le par Livres Emois Livres et Vous

L'assassin royal, Tome 1 de Robin HOBB
RESUME

Au château de Castelcerf le roi Subtil Loinvoyant règne sur les Six Duchés ; il est aidé dans sa lourde tâche par son fils Chevalerie qui, comme son père et tous les nobles du royaume, porte le nom de la qualité que ses parents espéraient le voir développer. Ainsi le frère du Roi-servant s'appelle-t-il Vérité et leur demi-frère, né d'un second lit, Royal. Suite à une aventure restée inconnue de tous, Chevalerie donne à la lignée un nouveau descendant : un bâtard, dont la simple existence va bouleverser le fragile équilibre qu'avait établi le roi pour contrôler ses turbulents fils. Ce héros malgré lui, nommé Fitz, voit son avenir s'assombrir au fil du temps. Alors que les autres enfants ont déjà leur place à la cour et dans ses intrigues, lui devra la mériter et servir la couronne en devenant ce que personne ne voulait être : l'Assassin royal. Au service de son roi, il apprendra les poisons, le meurtre et la trahison...

Mon Avis

Avec cette lecture, j’ai pris le chemin assez inhabituel de la fantasy – un univers assez obscure pour moi avec des codes que je maîtrise mal mais il faut savoir prendre des risques parfois.
Pour le coup, celui-ci est assez facilement abordable notamment grâce une écriture soignée et très addictive. Abordable aussi car il s’adresse à mon avis, à un public assez jeune et qu’au niveau profondeur, ça manque un peu de densité.
Cette histoire est une introduction à une longue saga de 19 tomes (si j’ai bien vu) qui va mettre en scène, Fitz, le bâtard (issue de la lignée royale quand même !) qui relate son apprentissage particulier telles ses mémoires (du coup, on sait qu’il échappera à toutes les attaques belliqueuses !).
A la mort soudaine de son père, il va être amené à suivre une instruction pour servir la couronne. L’ambition du roi est de le former et de faire de ce pauvre jeune garçon naïf son assassin royal personnel. Dès son arrivée à la cour, des conflits émergent et Fitz aura toutes les peines à trouver sa place dans cette cour malfaisante. Il est très attachant dans ses doutes, sa naïveté d’enfant puis d’adolescent, mais aussi dans sa détermination. Il est tiraillé entre le Vif et l’Art et soumis au machiavélisme de son entourage.
Très vite pourtant, un esprit radicalement manichéen se dégage du récit et ne quittera pas le récit... à mon grand désespoir. Les personnages et les situations s’avèrent assez prévisibles, et le récit plutôt linéaire. Les quelques actions resteront à mon goût assez peu convaincantes et j’ai ressenti également pas mal de longueurs...

Alors que cela aurait pu être un roman d’initiation à la fantasy, puisque l’univers ici est accessible, cela restera une tentative avortée car je ne me suis pas senti investie dans cette histoire. Pour le reste de cette loooonngue saga, j’avoue que je n’ai pas le courage !

Info Auteure

Née à Berkeley en Californie le 5 mars 1952, Robin Hobb, ou Megan Lindholm, de son vrai nom Margaret Astrid Lindholm Ogden, est une écrivaine américaine de fantasy et nouvelliste.
Née en Californie, elle quitte cet État pour partir vivre à Fairbanks, en Alaska, à l'âge de dix ans. Elle a étudié au lycée Austin E. Lathrop.
Diplômée de l'Université de Denver, elle s'installe en Alaska où elle épouse à l'age de dix-huit ans un pêcheur, Fred Ogden. Mère de quatre enfants, elle a vécu à l'île Kodiak.
Elle commence à écrire sous le pseudonyme de Megan Lindholm pour des revues en 1971. Entre 1983, année de publication de ses premiers textes, et le milieu des années 90, elle a donné le jour à une vingtaine de romans notamment les cycles "Le Peuple des rennes" (The Reindeer People, 1988) et "Ki et Vandien" (The Ki and Vandien Quartet, 1983-1989).
Fantasy initiatique, fantasy médiévale, fantasy urbaine ou bien préhistorique, et même science-fiction, elle explore le vaste champ de l’imaginaire, dans des romans et des nouvelles dont les ventes restent modestes.
Au milieu des années 90, elle publie les premiers tomes d’un nouveau cycle, "The Farseer Trilogy", cette fois-ci sous le nom de plume de Robin Hobb, à la demande de son éditeur qui souhaitait marquer une rupture entre les deux facettes de son œuvre.
Les trois volumes de cette saga, sortis respectivement en 1995 ("Assassin’s apprentice"), 1996 ("Royal assassin") et 1997 ("Assassin’s quest"), propulsent Robin Hobb au sommet des ventes. En l’espace de quelques mois, elle sort de l’anonymat pour devenir l’un des auteurs les plus en vue de la fantasy américaine.
Elle a depuis publié d'autres cycles prenant place dans le même univers que "The Farseer Trilogy" qui ont rencontré le même succès : "Les Aventuriers de la mer" (The Liveship Traders Trilogy, 1998-2000), "Le Soldat chamane" (The Soldier Son Trilogy, 2005-2007), "Les Cités des anciens" (The Rain Wild Chronicles, 2009-2013).
Elle figure désormais régulièrement sur les listes des best-sellers en France, aux États-Unis, en Angleterre et en Allemagne.
Elle vit à Tacoma, Washington.
 

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