Et c'est ainsi que nous vivrons, de Douglas KENNEDY

Publié le par Livres Emois Livres et Vous

Et c'est ainsi que nous vivrons, de Douglas KENNEDY
RESUME

2045. Les États-Unis n’existent plus, une nouvelle guerre de Sécession en a redessiné les frontières.
Sur les côtes Est et Ouest, une république où la liberté de mœurs est totale mais où la surveillance est constante. Dans les États du Centre, une confédération où divorce, avortement et changement de sexe sont interdits et où les valeurs chrétiennes font loi.Les deux blocs se font face, chacun redoutant une infiltration de l’autre camp.
C’est justement la mission qui attend Samantha Stengel. Agent des services secrets de la République, cette professionnelle reconnue, réputée pour son sang-froid, s’apprête à affronter l’épreuve de sa vie : passer de l’autre côté de la frontière, dans un des États confédérés les plus rigoristes, sur les traces d’une cible aussi dangereuse qu’imprévisible.
Dans ces États désormais Désunis, Samantha devra puiser au plus profond de ses forces pour échapper aux mouchards de son propre camp et se confronter aux attaques de l’ennemi.

Mon Avis

Avec ce livre, Douglas Kennedy nous propose une dystopie qui nous projette en 2045, dans une Amérique parfaitement désunie. Une nouvelle guerre de sécession a sévi et deux entités ont émergé : la République Unie où être libre signifie avant tout être constamment surveillé, et la Confédération Unie, régime théocratique particulièrement restrictif.
L’idée était bonne mais l’histoire est mal exploitée, il y a de longues et soporifiques descriptions. Le côté visionnaire n’est pas franchement approfondi   à part peut-être un peu dans l’évocation de gadgets futuristes, et encore... Côté personnages, je n’ai ressenti aucun attachement pour Samantha, l’héroïne espionne, sans doute aussi parce que l’intrigue dans laquelle elle évolue est assez simple et convenue. C’est assez cliché et peu recherché en termes de contexte sociétal. J’ai eu comme l’impression que Douglas Kennedy cherchait surtout à nous dire tout le mal qu’il pense de Trump et de sa clique et tout le bien qu’il pense du camp adverse. Au final, un livre assez décevant quand on a déjà beaucoup lu Douglas Kennedy.

Info  Auteur

Né le 1er janvier 1955 à New York, Douglas Kennedy est un écrivain américain qui décrit de manière très acerbe certains aspects des États-Unis d'Amérique.
En 1994, paraît son premier roman, "Cul-de-sac" (The Dead Heart). En 1997, il est porté à l’écran par Stephan Elliott, le réalisateur de "Priscilla, folle du désert". Son deuxième roman, "L'Homme qui voulait vivre sa vie" (The Big Picture, 1997), connaît un succès international. Traduit en seize langues, il s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires à travers le monde et a été adapté au cinéma en 2010 par Éric Lartigau avec Romain Duris, Marina Foïs et Catherine Deneuve.
Son troisième roman, "Les Désarrois de Ned Allen" (The Job, 1998) est aussi un best seller et un succès critique, traduit en quatorze langues.
En 2001, "La Poursuite du bonheur" (The Pursuit of Happiness) marque un changement radical. Après trois romans que l’on pourrait décrire comme des thrillers psychologiques, il opte pour une histoire d’amour tragique, qui reçoit un très bon accueil. Ont suivi "Rien ne va plus" (Losing It, 2002), Prix littéraire du Festival du cinéma américain de Deauville 2003, "La Femme du Ve" (The Woman in the Fifth, 2007), adapté au cinéma en 2011 par Pawel Pawlikowski, avec Kristin Scott Thomas et Ethan Hawke. Avec "La Symphonie du hasard" (The Great Wide Open), il se lance dans un ample projet: un roman fleuve couvrant une vingtaine d’années. Le premier volume est paru en 2017.                                                                     

Publié dans Déceptions

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