La machine à explorer le temps, de H.G. WELLS
La Terre en l'an 802.701 avait pourtant toutes les apparences d'un paradis. Les apparences seulement. Car derrière ces jardins magnifiques, ces bosquets somptueux, cet éternel été où les hommes devenus oisifs n'ont à se préoccuper de rien, se cache un horrible secret. Ainsi témoigne l'explorateur du temps face à des auditeurs incrédules. Depuis la conception de son incroyable machine jusqu'à son voyage au bout de l'Histoire, là où l'humanité s'est scindée en deux. D'un côté les Éloïms, qui vivent en surface, petits êtres gracieux, doux et décérébrés. De l'autre les terribles Morlocks qui ont fui la lumière pour s'enterrer dans un gigantesque et inhospitalier monde souterrain. Un monde où l'Explorateur du Temps devra s'aventurer s'il souhaite répondre à ses questions, et surtout revenir à son époque.
Avec cette lecture, je voulais faire une petite incartade dans la SF, qui n’est pourtant pas trop mon style de prédilection. Un classique par la même occasion et cela s’est immédiatement ressenti dans l’écriture. Une belle écriture, plutôt désuète mais au bout du compte c’est sans doute ce que j’ai préféré dans ce livre…
L’entame est prometteuse mais très vite, le voyage m’a paru long et bien moins palpitant que je ne l’aurais imaginé.
Se retrouver en l’an 802 701 était une projection beaucoup trop lointaine pour moi. Et dans son envie d’opter pour un côté visionnaire, l’auteur n’a pas suffisamment approfondi certains aspects : les relations humaines, l’organisation de la société… l’auteur se limite à détailler l’aspect physique ce qui est à mon goût un peu trop minimaliste.
D’autre part, le côté monologue ne permet pas de rendre le récit assez vivant et dynamique, d’où un ennui rapide au cours de cette lecture.
Vous l’aurez compris, ce fut une lecture décevante autour d’une idée que je trouve pourtant formidable… dommage…